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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 14:44

couches-ecologiques.jpgChanger une couche, ce n'est vraiment pas la mer à boire. C'est simple, il suffit de suivre les recommandations des livres de puériculture ou magazine pour jeunes parents. Si, vous savez, les livres avec de chouettes dessins dessus, même des photos parfois. Avec de vrais bébés dessus. Oh, mais siiii, vous savez bien : des bébés sur le dos, qui attendent que la maman/le papa nettoient le fessier, et mettent une nouvelle couche ?

 

C'est photos, je les ai vues. Ces explications, je les ai lues. Et puis après, la vrai vie a commencé. La vie avec Minus. Avec lui, rien n'est simple. Même pas changer une couche. Exemple :

 

Minus joue dans son parc. En passant près de lui, je sens une odeur chaude et acre. "Ohhhh, tu as fait caca" s'exclame la jeune maman que je suis, tout en prenant mon précieux enfant dans les bras. Confiante, je l'allonge sur la table à langer. Minus gémit. Il était bien dans les bras. Je déboutonne le pantalon et le body. Minus se tortille.

 

Une main sur le ventre de Minus, je tente de lui expliquer qu'il doit rester tranquille. Minus se cambre alors que j'enlève la couche. Minus met les mains sur son intimité. D'une main, je lui tiens les pieds, les mains et de l'autre, je chope un coton pour nettoyer les mains de Minus. Deuxième coton, pour s'attaquer au coeur du problème. Minus est allongé depuis 40 secondes. C'est trop.

 

Il se tortille en pleurant. Il se retourne et se met à quattre pattes. On en profite pour finir de le nettoyer. Minus s'amuse bien à regarder le sol. Retour sur le dos. Hurlements. Contortion pour changer de position. Le combat commence. Pour mettre la nouvelle couche, il faut que Minus reste tranquille. Mais il ne le veut pas. Il a des jouets à envoyer parterre, lui ! Là, je comprends qu'il va falloir que je fasse vite. Sous les hurlements pas du tout disproportionnés par rapport à la situation, je le remets sur le dos, je lève ses pieds et glisse une couche propre sous ses fesses. Mais impossible de souffler, il faut enchaîner. 

 

Hop, hop, la couche est attachée. Minus profite d'un relâchement pour se remettre sur les genoux. Pour moi, le pire est passé. J'ai évité le pire : le pipi sur la table à langer. Mais ce n'est pas fini. Il va falloir rhabiller Minus. Le changer, ce n'est vraiment pas la mer à bore.

 

Photo : Pro-Bebe-Bio.com

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 20:42

Ah le sommeil des enfants. Les "repose toi", "profites" soufflés par les potes de galère copains déjà parents avant la naissance de Minus, les centaines de livres sur le sujet dans les rayons des librairies et les centaines d'épisodes de Super Nanny visionnés assidûment m'avaient évidemment mis sur la piste : les enfants et le sommeil, it's complicated comme dirait Mark Zuckenberg.Anne_Geddes_pea_in_a_pod.jpg

Dans mon cas, c'est resté compliqué pendant 7 mois et demi. Pour la nuit. Pour les siestes, on continue la lutte.

Au départ, Minus m'a fait croire qu'il dormirait sans problème. Mais il se réservait pour le moment crucial : ma reprise du travail. A 3 mois, il s'est donc remis à se réveiller la nuit, une à deux fois le temps d'une tétée-câlin. Et pour s'endormir, il avait besoin d'être bercé. Longtemps.

Je l'avoue. Ces réveils câlins ne me dérangeaient pas. Au contraire. Et j'étais flattée. Mon Minus qui avait besoin de moi, la nuit. C'était la preuve que je lui manquais, non ?

Oui, les petits oiseaux chantaient quand je me racontais ces histoires.

Le temps a passé. J'ai commencé à être fatiguée. Et à ne plus assumer non plus les regards compatissants de mes interlocuteurs à qui j'expliquais que "Minus se réveille encore la nuit". A 6 mois, il passait au solide. J'allais enfin dormir !

Eh bien non. Naïve que j'étais de croire qu'une purée suffirait à le garder endormi toute la nuit. Le problème était ailleurs. Si mon fils se réveillait la nuit, ce n'était pas parce qu'il avait faim, mais parce qu'il voulait un câlin. De sa maman (j'avais tenté d'envoyé mon chéri à ma place, mais ça ne marchait pas). J'ai dû ouvrir les yeux. Il fallait que Minus apprenne à s'endormir tout seul.

Ecoutant les conseils de mon entourage, j'ai tenté de le laisser pleurer. Les larmes ne s'arrêtaient pas. Les cris étaient insupportable. Au bout d'une heure, il ne dormait toujours pas. Expérience avortée.

Une fois en avoir pris conscience, on a décidé de faire appel à une conseillère en parentalité. Aude Becquart, alias Super Nanny est venue à la maison. Nous a posé des questions sur nous, sur lui. Et nous a soumis un Protocole. L'idée était simple : faire en sorte que Minus apprenne à s'endormir seul, sans la violence d'un sentiment d'abandon.

Quelques semaines après, une fois que nous étions prêts à passer le pas, nous nous y sommes mis. Premier soir : Minus s'est endormi en 20 minutes. Le lendemain, 10 minutes. En 4 jours, il s'endormait seul, en 5 minutes. En une semaine, il ne se réveillait plus la nuit (sauf en cas de dents douloureuses, rhino, fièvre...)

C'était il y a trois mois. Depuis, tout roule. Sauf pour les siestes, toujours très inégales. Mais la nuit, je dors. Et c'est le bonheur.

 

Photo : Anne Geddes

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  • : Les aventures d'une jeune femme qui essaye d'avoir un bébé, tout en gardant le sourire malgré les difficulté. Car faire un bébé, c'est pas la mer à boire, si ?
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