Aujourd'hui, c'est la fête des pères. L'occasion pour moi de parler de celui qui sera le père de mes enfants (ou en tout cas de mon enfant - ce sera déjà bien d'en
avoir un).
Cet Homme, je le connais et je l'aime depuis 8 ans.
Je lui ai laissé le temps d'avoir envie d'être père. Et quand un jour il m'a dit : "Ok, arrête la pilule", j'ai été presque surprise.
Depuis que l'on essaye et que l'on n'y arrive pas, il me soutient beaucoup. Au point que parfois, j'oublie que lui aussi est concerné. Que lui aussi attend.
Lors d'un récent gros coup de blues, alors que je m'énervais contre lui parce que j'avais l'impression qu'il ne comprenait pas ce que je ressentais, sa réaction a
séché mes larmes d'un coup. Elle m'a séchée d'un coup. "Moi aussi je m'inquiète ! Moi aussi, je veux avoir un bébé. Ce n'est pas que toi." Il m'a avoué avoir peur que quelque chose cloche aussi
chez lui.
Depuis, je fais plus attention à la façon dont je gère les choses. C'est aussi pour ça que j'ai débuté ce blog. Et j'ai l'impression que lui aussi a compris quelque
chose. Il m'encourage à lui dire ce que j
'ai en tête. Tout. Même quand ce n'est pas joli-joli.
De toutes façons, je ne peux rien lui cacher de mes sentiments. Il déchiffre à la perfection mes expressions de visage et sait quand quelque chose me
chifonne.
Ce blog, il sait qu'il existe. Je lui parle des commentaires qui me font du bien, du nombre de visiteurs, des anecdotes que je raconte. Je lui ai dit qu'il pouvait
le lire, mais que je préférais qu'il ne le fasse pas devant moi. Si jamais il venait à lire ces mots tapés sur un ordinateur, j'en profite pour lui dire que si je veux un bébé, je veux surtout un
bébé de lui, avec lui. Car il sera un papa formidable.
PS : Mon Homme, juste pour te dire...